Il n'y à pas que Ferrari qui dans le passé à produit des bêtes de course et des belles carrosseries (d'ailleurs pour la plus part, signées de carrossiers de génie ne faisant pas parti de la firme au cheval cabré). Alfa n'a jamais été en reste, tout du moins à l'époque où la prestigieuse marque Turinoise n'avait pas encore été absorbée par le géant Fiat. (Celle là pour intro, elle envoie du bois).
Dans la longue liste des pursangs du Trefle à quatre feuille il en est une que j'ai toujours particulièrement affectionné. C'est sans surprise, puisqu'elle est dans le titre la 33 Périscopico de 1967.
Sans vous assommer avec de détails techniques ou un historique détaillé, que vous trouverez là :
J'en possédais une verte, déjà modifiée, le modèle acheté à l'époque avais un châssis cassé. Malheureusement, je l'ai vendu il y à dix ans lorsque je me suis séparé de ma collection.
Bref, lorsque Cheetah 51 en a mis une en vente, je n'ai pas pu résister à l'envie de l'acquérir. (au passage vous devriez aller jeter un œil dans ces nombreuses annonces, il y a de belles affaires.
Pour ma part, j'ai un moment tenter de résister à mes pulsions, me disant qu'elle n'avait pas sa place dans un musée dédié aux Ford GT40 et leur ascendantes. Mais quand l'un des deux modèles est parti, j'ai craqué. Merci encore Gérard.
Bref elle est arrivée la semaine dernière et tout de suite j'ai voulu la tester. Bon au départ, c'est pas la joie, elle est couverte de décos inappropriées, il manque un feu arrière, plus de pots d'échappement, et le parebrise est fendu. Le moteur quant a lui refuse de tourner.
On commence dons par un petit nettoyage ; un coup de bombe contact, un coup de nettoyant frein et le moteur commence à tourner. on le plonge dans un mélange 50/50 alcool ménager, eau pendant 5minutes sous 9 volts. Là miracle le vieux moteur s'ébroue et commence à prendre des tours. Sortie du mélange, séchage, nettoyant frein et lubrification subtile des paliers.
On en profite pour enlever les poussières agglutinées dans les transmissions et les palier, on graisse, on lubrifie on change les balais et on remet tout en place et on monte de pneus neuf, merci Slot Tires.com.
Hier samedi, je file au club faire une essais, première déception, la voiture part en marche arrière. Pas grave il suffit d'ouvrir et d'interchanger les conducteurs sur le guide.
Deuxième essais, cette fois l'auto stop net à la première jonction entre les rails. le guide est trop large. Pascal, présent et Hervé le boss du club me prêtent une lime et une cale à poncer avec du gros papier de Verre. Au bout de 15 minutes de ponçage (le plastique allemand c'est du solide, ha si seulement il avait construit le Bismarck avec...) on remonte et on pose enfin sur la piste. Cette fois enfin c'est parti... doucement, mais alors très doucement, si Pascal est en train de boucler des tours en 7"8, je saute de joie lorsque je descends sous les 12 seconde.
Le diagnostique :
1 - Le moteur pèse le poids du Bismarck (encore lui) mais développe la puissance d'une 2cv. De plus il n'a pas de frein, obligeant à couper les gaz bien avant la fin de la ligne droite.
2 - Le guide trop long frotte dans le fond du rail. Friction = perte inutile d'énergie.
3 - Le train avant n'a aucun débattement vertical.
4 - Le châssis est bien trop rigide.
5 - La semelle du guide n'appuie pas les balais sur la piste, donc perte de contact et moins d'électricité transmise au moteur.