Test réalisé en doublette avec Schouss et son Scalex Sport.
Pour commencer ce test, un petit rappel historique sur l'auto (traduction de Schouss d'après le document Cartrix mais non présente avec la voiture...)
En 1954, Lancia conçoit la D50 afin de démontrer leur savoir-faire technologique en comptant sur des victoires en Championnat du Monde Formule 1. Lancia a donc produit l'une des voitures de course les plus avancée de l'époque, compacte et innovatrice, équipée d'un moteur atmosphérique 2,5 litres V8 à 90° de 250CV / 8100 tr/min, situé en position oblique pour compenser les forces d'inertie. Le montage des réservoirs flottants sur le côté du véhicule et la boite de vitesse en position arrière offre un équilibre presque parfait et une excellente maniabilité à cette auto.
Lancia a engagé Alberto Ascari, double champion du monde et ex-pilote Ferrari, qui a très vite démontré l'efficacité de la D50 dès le début en faisant la pôle position au grand Prix d'Espagne, dernière épreuve de la saison 1954.
1955 a été très encourageant, malgré des accidents lors des deux premières courses de la saison. Suite à la accidentel mort d'Alberto Ascari, tué à Monza au volant d'une Ferrari Sport 3 litres, Lancia abandonna la compétition et tout son matériel, dont les D50, ont été cédés à Ferrari.
Arrivés au bon moment et suite aux mauvais résultats des Ferrari 555 Supersqualo, écrasés par la domination des Maserati et Mercedes, Ferrari pu profiter des nouvelles technologies développées par Lancia.
En 1956, la nouvelle Lancia/Ferrari D50, améliorée au niveau de sa suspension et munie de la puissance du V8 montée à 265 ch, a été mise entre les mains de Collins, Musso, Castellotti, De Portago et Fangio. Elle supplanta ses rivaux, notamment les équipes émergentes BRM et Vanwall. Fangio gagna cinq des 7 grands prix de la saison et remporta ainsi son troisième titre de champion du monde.
Sa suprématie, son aboutissement technique, ses succès et sa fiabilité ont contribué à élever la Lancia-Ferrari D50 dans la catégorie des véhicules de légende.
La version testée est Reproduction de la Lancia-Ferrari D50 N°14, pilotée par Peter Collins en 1956.
Pour bien comprendre les formes de la Cartrix, voici une petite série de photo de la Lancia D50 de 1954/55 et de la Ferrari D50 de 1956.
Et maintenant Cartix.
Vous l'aurez remarqué, une fois n'est pas coutume, la reproduction de Cartrix n'est pas parfaite pour ce qui est de la partie arrière de la voiture. Après avoir étudié pas mal de photos d'époques des deux autos, il semble que nos amis Espagnols ont reproduit une Lancia pour la partie carrosserie mais équipé des réservoirs carénés de la Ferrari de 1956...
Dommage pour la qualité historique de la reproduction. Si par hasard il existe des versions de cette Ferrari D50 avec un arrière si court, je n'en ai pas trouvé trace. Il y a eu trois versions en 1956 mais aucune de ce type...
Cette version de la D50 est celle ayant couru dans les mains de Peter Collins en 1956.
Cartrix a bien travaillé son modèle en tenant compte que les 2 carénages latéraux ne sont
Plus des réservoirs mais justes des compléments aérodynamiques.
Dommage que Cartrix ne mette pas de photo découpes sur certaines parties et, que ces jantes aient un aspect plastique. Pour une fois, je n'ai pas de problème sur l'assemblage des 2 parties composant l'auto.
Mis à part cette grosse erreur (à mon sens), l'auto est très belle et comme le disais Schouss, une petite photodécoupe à l'avant aurait été un must!