Avant tout je viens de me rendre compte que je me suis sans doute trompé de rubrique. J'étais parti pour adapter un chassis et moteur sur ce vieux kit, mais au final, avec votre aide, j'ai pu rassembler toutes les pièces ou presque pour monter cette Lotus dans son état d'origine.
Du coup j'aurais dû (je suis pas certain pour l'accent circonflexe) poster dans la rubrique : Voitures.
Pas grave, je continue ici.
Bon le châssis est monté, reste encore à l'adapter à la carrosserie. Et là les problèmes commencent, bien que des trous de réglages permettent différents empattements, aucun ne correspond vraiment à la petite Elite, apparue quelques années après la création de ce châssis chez Super Shell. Donc pas d'autre solution que d'ovaliser les trous correspondants. voir photos ci-dessous.
Maintenant le montage des roues avant sur le châssis. Bon je sais c'est un blasphème ! J'ai choisi de monter des jantes Penelope à rayon, un peu anachroniques pour un jouet datant de 1967, mais tellement plus jolies que les jantes d'origine, que d'ailleurs je n'ai pas trouvées.
Pour le montage, j'ai récupéré deux petits cabochons de jante, usiné par Brifou (qui avait tourné les jantes de la "Doble Steam Spirit"). Après avoir percé à 2mm puis 2.4mm les trous dans les fusée avant, je glisse de l'intérieur les cabochons et boulonne dessus de l'autre coté des fusées, mes jantes avant.
Vu l'étroitesse de voie avant, je réduits aussi la barre de direction en supprimant les deux trous les plus éloignés.
Je fais un essais en montant le châssis dans la carrosserie et là, autre problème, les pneus touchent contre la carrosserie. C'est pas étonnant vu qu'ils sont plus larges que ceux d'origine.
Je décide donc de poncer de l'intérieur les passages de roue. Vu l'épaisseur de la carrosserie, qui peut faire de l'ombre au blindage du Bismark, il y a de la marge. J'en profite pour arrondir les passages de roues, qui selon moi n'avaient pas un profil correspondant la vraie voiture. (Au passage, c'est là que je transpire comme un démineur devant une ogive nucléaire; cette carrosserie est réputée impossible à peindre et à poncer. Là je la ponce après peinture. Gasp !)
Comme l'image le prouve, après quelques longues, longues, très longues minutes passées à tout reprendre au cutter, le résultat n'est pas décevant.
Je monte le châssis dans l'auto une nouvelle fois et là tout prends place correctement, enfin.