Cartix nous propose une nouvelle F1 Classique en ce début d'été. La Bugatti type 251 pilotée par Maurice Trintignant lors du Grand Prix de Reims en 1956.
Une fois n'est pas coutume, voici le texte d'introduction de l'auto traduit de la notice Cartrix. (C’est Schouss qui a fait la traduction, mais je ne sais pas si elle a été intégrée à la version définitive chez Cartrix).
L’artiste et designer Ettore Bugatti, né en Italie, créa son entreprise automobile à Molsheim en France, en 1909.
Les autos de routes étaient luxueuses et les machines de compétitions rencontraient de nombreux succès. Mais à la mort d’Ettore en 1947, Bugatti entra dans une période de stagnation technique et commença à décliner. Afin de restaurer l'image de l'entreprise, le directeur technique, Pierre Marco, décida de construire une voiture de GP innovante en honneur du « patron » Ettore.
Bugatti débaucha le designer G. Colombo, qui avait déjà travaillé pour Maserati, Alfa et Ferrari, pour travailler sur le projet appelé Bugatti type 251 (auto de formule 1).
Le projet était prometteur avec un châssis à balancier accouplé à un moteur 8 cylindres dérivé de deux moteurs Bugatti 4 cylindres jumelés. Une boite cinq vitesses synchronisée, et 2 réservoirs montés de chaque coté, une énorme grille de radiateur et des roues partiellement cachées par la carrosserie de la F1 la rendait différente des autres F1 présentes sur la grille à cette époque.
Colombo dût continuellement trouver des compromis avec Roland Bugatti (fils de Ettore) qui interféra dans le projet en insistant pour y incorporer des solutions techniques dépassées. Ce ne fut donc pas une surprise que l’auto soit décevante pour sa première apparition au GP de France à Reims en 1956.
Se qualifiant en fond de grille à une petite 17ème place avec au volant le pilote français Maurice Trintignant. Il connut des problèmes de tenue de route et de puissance pendant le GP avant de se retirer sur la casse de sa pédale d'accélérateur après être resté dans le fond du classement.
La Bugatti 251 retourna à l'usine et ne courra plus jamais, les portes de l'usine fermant prématurément quelques temps plus tard. Aujourd'hui, cette auto peut être contemplée au musée Molsheim.
La reproduction de Cartrix semble fiable aussi bien sur les formes générales de l'auto que sur le choix de la couleur.
Plus en détail, on notera la finesse des détails (même rares) sur l'auto. On notera aussi quelques défauts de peintures, particulièrement sur le pilote. La calandre avant manque un peu de finesse et de relief. Elle est un peu trop "chromée et brillante" mais c'est dans l'esprit des Cartrix.
A noter aussi le défaut d'alignement entre la partie haute de la carrosserie et la partie basse. La encore, c'est un problème récurrent que l'on trouve aussi sur la Gordini T12