Old Mother Gun...

Bonjour à tous,

Présentation d'un bricolage :

La carrosserie est issue de a réédition des années 90 "The power & the glory", le châssis est celui d'une C64 originale, l'ensemble repeint, les ailes sont abaissées, plus près des roues c'est plus joli ! Le moteur est un RX1 d'origine, révisé et qui fonctionne très bien, axe arrière C64 avec couronne métal. Quelques bricoles en plus : le phare additionnel, roue de secours supplémentaire, grille de phare et de carburateur, peintures diverses... Il manque les sangles hautes pour les roues de secours...

La Bentley Blower Scalextric, ou "Old Mother Gun" revue et corrigée... Après avoir vu de nombreuses photos sur le Net, j'ai commis cette modification...

Je remets dans le contexte : Les 24 Heures du Mans, course d'endurance se déroulant sur 24 heures sur le circuit de la Sarthe et dont la première édition s'est tenue les 26 et 27 mai 1923, séduit déjà de nombreux pilotes, essentiellement français. Ce sont pourtant deux pilotes étrangers, le Britannique Frank Clement et le Canadien John Duff, qui remportent l'édition de 1924 au volant de la voiture personnelle de Duff, une Bentley 3 Litre, premier modèle produit par Bentley, constructeur britannique fondé par Walter Owen Bentley en 1919.

La Scalextric n'a pas gagné Le Mans

Les « Bentley Boys » vont, entre 1927 et 1931, conduire les automobiles Bentley à la victoire dans de nombreuses courses – notamment aux 24 Heures du Mans où ils remporteront quatre victoires successives – et forger la réputation de la marque.

Sir Henry « Tim » Birkin, est un des Bentley Boys. Et refusant de s'en tenir à l'idée « aussi simple qu'immuable » que se fait Bentley des automobiles de course, selon laquelle l'augmentation de la cylindrée est préférable à la suralimentation pour accroître la puissance de ses modèles (« There's no replacement for displacement »), Tim Birkin, aidé par d'anciens mécaniciens de Bentley, décide de produire une série de cinq modèles « Supercharged » tous destinés à la compétition aux 24 Heures du Mans ; l'idée lui est venue des Mercedes-Benz qui disposent depuis quelques années déjà de compresseurs
Les différences majeures entre la Bentley 4½ Litre et la Blower résident bien évidemment dans le moteur. Celui de la Blower est en effet suralimenté par un compresseur mécanique conçu par l'ingénieur Charles Amherst Villiers. W.O. Bentley étant hostile à la suralimentation, considérant que « suralimenter un moteur Bentley serait pervertir son design et corrompre ses performances », il refuse que le moteur soit modifié pour y intégrer le compresseur ; ce dernier est donc placé en bout de vilebrequin, devant le radiateur, ce qui confère aux Bentley Blower un profil unique et aisément reconnaissable mais accentue leur comportement sous-vireur.
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Les différences majeures entre la Bentley 4½ Litre et la Blower résident bien évidemment dans le moteur. Celui de la Blower est en effet suralimenté par un compresseur mécanique conçu par l'ingénieur Charles Amherst Villiers. W.O. Bentley étant hostile à la suralimentation, considérant que « suralimenter un moteur Bentley serait pervertir son design et corrompre ses performances » il refuse que le moteur soit modifié pour y intégrer le compresseur ; ce dernier est donc placé en bout de vilebrequin, devant le radiateur, ce qui confère aux Bentley Blower un profil unique et aisément reconnaissable mais accentue leur comportement sous-vireur.

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Une grille de protection permet de protéger les carburateurs, désormais placés à côté du compresseur, et les optiques de phares exposés aux chocs ; une protection similaire est utilisée (sur la 4½ Litre comme sur la Blower) pour le réservoir d'essence, placé à l'arrière, depuis qu'une pierre volante a percé le réservoir de la 3 Litre de Frank Clement et John Duff, engagée aux 24 Heures du Mans 1923, les privant probablement de la victoire

Une Blower au Mans 1930 : abandon au 144ème tour :

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Le compresseur de type Roots, développe 240 ch à 2 400 tr/min en version de course, lsont finalement plus puissantes que les Bentley 6½ Litre

Merci pour votre lecture

Belle réalisation et merci pour l'explication du supercharger.
Je me suis toujours demandé à quoi servait cette pièce à l'avant... Et je ne connaissais bien sur pas non plus l'hostilité de Bentley vis à vis de la suralimentation.
Marc

Salut Marc,

C'est parti hier, bonne après midi,

Elle est vraiment superbe, bravo et merci pour l'historique ; un régal.

Beau travail, et merci le commentaire historique.

cool, merci pour cs détails très explicatifs et donc judicieux.
Merci pour les photos, très parlante.
j'adore ces voitures, cette époque. Pour le moment je n'ose pas les modifier, gardant donc l'original, mais avoir ta superbe réalisation, je ne vais pas hésiter longtemps...
Bravo et merci du partage

Juste une petite question, les clichés d'époque sont en noir et blanc en général et lorsque l'on vois une photo actuel, les voitures sont de couleur unis, enfin pour ce que j'ai vue. Alors pourquoi avoir peint le capot en noir? Tu peux me répondre, "pourquoi pas"

Pour répondre à ta question, Jchri, voici quelques photos prises lors d'une mission à Banus, dans le sud de l'Espagne en 2017. Le gars roulait avec cet engin tout les jours.
Mais ce n'est pas une version "Blower"

Pour en avoir suivi 2 , il y a quelques années , pendant une cinquantaine de kilomètres entre Le Mans et Vendôme , ça roule bien !

Jchri a écrit :

Alors pourquoi avoir peint le capot en noir? Tu peux me répondre, "pourquoi pas"

Merci

Voilà mon modèle :

Alain Craniotakis a écrit :

Pour répondre à ta question, Jchri, voici quelques photos prises lors d'une mission à Banus, dans le sud de l'Espagne en 2017. Le gars roulait avec cet engin tout les jours.
Mais ce n'est pas une version "Blower"

Il faut que je me penche sur certains détails, comme la caisse latérale, les bricoles autour du réservoir, etc...

Belle réalisation DrA, j'ai toujours bien aimé ce modèle de Bentley Scalextric

Et les photos d'Alain me font penser à celle que j'avais vue en 2019 lorsque le "Pékin - Paris" avait fait étape à Liège

Et une centenaire pour augmenter la collection
Bentley 3 litres 1923

Elles sont toutes sublimes!
Merci DrA, je comprend pourquoi le capot noir! Alain, je parlais du capot noir, pas de la capote noire,
Il faut que je pauffine mes connaissance sur ces différents modèles de bentley, blower, peed 6 et autres... et oui, je suis nul en Gr5, mais là 1900 je paufine...

Cette année, en course support des Le Mans Classic avait lieu "The Benjafield's Le Mans centenary race".
Tapez "benjafield le mans classic 2023" sur votre moteur de recherche préféré et vous aurez un tas de photos et vidéos de Bentley des années 20 et 30.

lpmc6622 a écrit :

Cette année, en course support des Le Mans Classic avait lieu "The Benjafield's Le Mans centenary race".

Et le plaisir d'y avoir été présent ce weekend la .... les oreilles en sont encore toutes émues ...

Quelques souvenirs de cet évènement auquel je ne peux que conseiller d'y aller.

Et au passage, très beau travail sur cette anglaise DrA

Bon sang !!! Mais que faisais-je lorsque ce post est sorti ??? Le titre peut-être, que j'ai laissé passer ?
En tout cas, , ces Bentley font partie de mes autos préférées... Mais ça, beaucoup le savent déjà !

Une tite vidéo, en route... dans un paysage magnifique.
La voiture préférez de mon fiston (11ans)

Jchri a écrit :

Une automobile emblématique, elle représente Scalextric, mais également James Bond dans Casino Royale :

Ici, les deux, le circuit Scalextric du Smersh, avec la Bentley

Et n'oublions pas, emblématique du Mans

merci pour ce souvenir... je l'avais totalement oublié... je ne sais même plus si je l'ai vu!
Allez un extrait avec la bentley et scalextric!
DrA

Excelllllent James Bond ! Dans l'extrait on peut se faire une idée, rien qu'à la musique, de l'intensité dramatique présente tout au long du film.
La E type, est sur la maquette, remplacée par une Lister Jaguar de la gamme Scalextric de l'époque. Par contre je n'ai aucune idée de la provenance du Milk Van Bedford.

Il faut noter que malgré le coté burlesque de cette version de l'agent 007, certains détails collent plus à l'origine du roman ; par exemple, dans sa description, le personnage de Ian Flemming ressemblait fort à David Niven, parce que c'est lui dont l'auteur s'était inspiré.
D'autre part, dans le roman "Casino Royal" Bond est au volant d'une Bentley coupé Continental.

Dans le premier film de la saga, la production n'ayant que des moyens limités, 007 est au volant d'une Sunbeam Alpine qui avait été louée au près d'une habitante de l'île, pour une somme modique.
L'Aston apparaît pour la première fois dans Goldfinger. En fait la production avait choisie la E type comme véhicule iconique pour son héro. Mais Jaguar dépassé par le succès de son coupé, ne parvenait déjà pas à en produire suffisamment pour répondre à la demande. Le propriétaire de la marque Williams Lyons, refusa cette publicité supplémentaire.
Du coup c'est presque par hasard qu'Albert Brocoli fit appel à Aston Martin, qui elle avait bien besoin de publicité pour booster ses ventes.

La DB5 ayant une image plus exclusive que la Type E, l'image de l'agent secret Britannique en fut à jamais changée. Valorisé par sa nouvelle monture, la brute devenait un gentleman.