Je reviens à la version 1/32 de MiniReplicas pour parler de la mécanique de cette R5 Alpine…
Comme dit plus haut, le châssis est en résine, je suppose fait maison. Je n’ai pas noté de souci particulier et notamment, à l’inspection au marbre, le châssis était plat. Le seul problème, général avec les châssis en résine, est qu’il me paraît difficile de sortir moteur et palier d’axes de leurs logements sans abimer la résine (voire la casser ) et avoir ensuite du jeu . Or il serait parfois nécessaire, ou du moins préférable, de pouvoir faire ce genre d’intervention. Si certains d’entre vous ont une technique particulière pour éviter ce genre de problème, je suis preneur…
Le moteur est un FC-130 (type Mabuchi). Je n’ai pas de données quantitatives le concernant mais il s’est avéré adapté au modèle lors du roulage. Pignon en métal (point positif pour moi).
Les axes sont droits. L’axe AV n’a pas de jeu latéral grâce à des rondelles, ce que j’ai vraiment apprécié par rapport à d’autres fabricants de résine. Les paliers sont en laiton, les jantes en alu. Elles ne sont pas vissées mais entrées en force (dommage, il pourrait être intéressant de jouer avec la largeur des voies), mais elles sont de fait concentriques, ce qui est un bon point ! La couronne est en plastique.
Le guide est standard, les tresses un peu épaisses mais la performance n’est pas ce qui est recherché et ces tresses font parfaitement leur travail.
Bref, pas de souci quant à la qualité des pièces utilisées.
Et maintenant les problèmes…
Le guide justement : il ne tournait pas librement. En fait la partie épaisse du guide (à l’avant du guide, là où l’on met les œillets) frottait contre l’arc de cercle découpé dans le châssis, que l’on tourne à gauche ou à droite. Cela avait pour effet que, pour tourner, le guide devait descendre dans son puits afin que la partie épaisse du guide puisse passer sous le châssis. Bon, rien de rédhibitoire ! J’ai sorti ma Dremel , j’ai poncé l’arc de cercle du châssis, un coup à droite, un coup à gauche, et maintenant il n’y a plus de souci. Une bonne chose de faite…
Le palier AR droit, quant à lui, flottait dans son logement. Pas top du tout ! Bon, je range ma Dremel, sors ma colle préférée , mon banc de réglage, et hop ! En quelques secondes le problème est réglé…
Chouette, me dis-je, je vais enfin pouvoir rouler avec la belle. Que nenni !
En effet, cerise sur le gâteau, l’axe AR avait tellement de jeu latéral que le pignon pouvait ne pas entraîner la couronne. Pas glop ! Car, pour avoir tester, avec un jeu moindre, ce type de problème avec des Lancia Stratos de Team Slot, il n’y a pas mieux pour « bouffer » les dents de la couronne plastique en moins de temps que pour le dire. Problème (voir plus haut) : pas question de sortir l’axe et de le remplacer (test pour voir ceux qui suivent ! Pourquoi ? )
Ben parce que cela demande d’enlever les paliers (au moins un), ce qui abime son logement fait en résine, et parce que les jantes sont enfoncées en force et non vissées. Solution de repli déjà utilisée sur d’autres voitures : j’ai mis une rondelle sur l’axe, entre la couronne et le palier correspondant, afin de plaquer les dents de la couronne contre le pignon. Pour cela j’ai utilisé une perle cylindrique en plastique dont j’ai ajusté la longueur avec mon scalpel préféré et que j’ai ensuite fendu sur toute sa longueur pour pouvoir l’insérer sur l’axe. J’avais acheté pour quelques euros un sachet de… 1000 perles peut-être dans un magasin d’arts plastiques il y a quelques années.
Et cela marche ! Plutôt bien même, je vous ferai part ultérieurement de mes impressions en piste.
Heureusement que j’aime bien bricoler et que je commence à avoir un peu d’expérience. Ceci étant, j’imagine une personne qui n’aime pas, ou ne sais pas, bricoler et qui achète cette voiture : il ne peut pas rouler avec ! Je trouve que c’est quand même un peu fort !
Pour terminer, et ceci n’est pas forcément un problème pour tous, mais l’axe avant avait un peu trop de jeu vertical. Personnellement j’aime bien un peu de jeu pour que la carrosserie n’entraîne pas la voiture en entrée de virage, mais là c’était un peu trop. Bricolage habituel avec cales et crochets en fil de fer et hop !, le tour est joué !
Au final, poids de la voiture : 91,8 g.
En piste, enfin !