Qui peu encore se souvenir de moi ?
Pour les anciens du forum, voici quelques images sans trop de commentaires. Juste pour vous dire que je vous oublie pas.
Au chantier, où on pas vraiment eu le temps de tout bien faire.
Mon marin ravi de balader ces de péruches.
Une demie heure de tournage pour 8 secondes à l'écran sur TF1 C'est moi qui sort du garage arrière.
C'est une saison mouvementée qui a commancée ce mois de mai. Nouveau yacht, nouvelles avanturtes, nouvel équipage. Quatorze lors du chantier, onze à Monaco, puis six ensuite. Sur ces six dernier j'en ai viré cinq. : Le chef cuisinier, qui faisait ses courses pendant l'heure du repas. L'armateur n'a pas apprécié de devoir payer le restaurant à tout l'équipage.
La cheffe hôtessse acohlo au dernier carat qui insulte et torture mentalemnt l'équipage. Le second qui tape sur la cheffe hôtesse, après et avant d'avoir couché avec, si !
L'ingénieur du bord, qui n'a jamais pu produire ses diplomes et me regardait amorcer ses moteurs... parce qu'il ne savait pas le faire.
Ils ont tous été remplacés, par W. Mon nouveau chef Stewart Anglais, il occupait le même poste sur mon précédent commandement. Il est marquis et pocède une société de locations d'entrepots et une oeuvre caritative. Diplomé de cambridge, iln'a pas trente ans. Vous aurez sans doute du mal à le croire, mais je n'ai rien inventé.
Il est assité par A. une ecossaise élevée dans les highlands, l'épée à la main. Une guerrière je vous dit. Du haute de ses un mètre soixante cinq et 45 kg vous auriez peine à croire que cette petite blonde, puisse ballader un Seabob de 40 kg d'une seule main. (Bon là pour le coup j'avoue, elle n'a pas grandi l'épée à la main c'est une métaphore).
Puis j'ai aussi L. notre ingénieur du bord Français, 24 ans tout juste sorti de l'école de marine marchande. il vous reconcilirait avec la génération Z. C'est un bosseur et un passionné. A bord il est sur tous les fronts et dieu sait qu'ils sont nombreux.
Pour laver le yacht, et s'occuper de la plage arrière avec ses "jouets" ; jetski, Seabob, paddel, annexe et autres, T notre Golgot Sud African ne rechigne pas à la peine pendant ses 14 heures quotidienne de travail. Pour fini S. Notre cheffe de cuisine Américano-Française nous fait partager une cuisine plus américane que Française. Sa Fragilité mentale me fait peur, nous verrons boien par la suite.
Notre Super-yacht, c'est sa classification, est un Benetti Tradition de trente mètres, qui peine a faire ce qu'on lui demande, courbant l'échine après 22 ans de mauvais traitements. Comprenez qu'il fut mal entretenu depuis des années et nous le fait payer à grand rythme de pannes en tout genre et quotidiennes. Ca va des toilettes qui cessent de fonctioner aux moteurs qui refusent de démarrer.
Ce dernier incident ce matin m'a obligé à quitter le port de Nice avec nos "invités" (c'est ainsi que l'on nomme pudiquement les clients qui ont payé 65K € pour passer une semaine à bord) sur un moteur, ce qui n'est pas une méthode confortable ; le navire tend à virrer du coté opposé au moteur qui fonctionne encore. Et cette tendance varie avec la vitesse de rotation de l'hélice.
Au mouillage en bai de Villefranche, c'est une fuite d'huile hydraulique qui va avoir raison de notre croisière. Demain nous allons faire venir une autre yacht à couple pour transborder nos invités, tout l'avitaillement et leur bagages. Puis nous retournons au chantier.
Un mot sur nos invités ; ce sont des gens charmants, polis, souriants et bieveillants envers notre équipage. Se sont les membres d'une famille parmis les plus riche du Canada.
; de quoi me réconcillé avec les millardaires. Ce genre de client est courant sur ce type de yacht qui est bien trop classique pour les footballers, dealers, princes du pétrol et les aparatchiks Russes qui préfère les Mangusta ultra rapides et très pointus. Quand je dis pointus, je parle de la forme de la coque, pas de la technicité de ces gros jetski de trente cinq mètres qui tremblent à la moindre vague.
Voilà un rapide résumé d'un quotidien rempli d'imprévus, de sterss et de quelques bons moments. Il est 04h27, je suis à la veille à ma passerelle, je vous embrasse.
Capt. Frakass