On continue dans le Oldschool. ? Tout le monde n'est pas encore sur facebook. 
Vous savez ce réseau social de vieux, d'après nos enfants... J'ose même pas leur parler des forums, ils penseraient que je fais du latin. 
En 1995 le championnat du monde des rallyes apparait comme très ouvert et oppose 4 marques phare de l'époque : Ford, Subaru, Mitsubishi et Toyota, champion du monde en titre avec sa Celica ST-185.
Mais cette fois, sur 8 manches, Toyota n'en remportera qu'une, le tour de Corse, grâce à notre champion du monde en titre Didier Auriol. (Cocorico) . La marque japonaise devra même quitter le championnat avant la fin, convaincue de tricherie sur le turbo de sa nouvelle monture. (Bouuuh c'est vilain de tricher ! Et de se faire prendre...)
Voilà pour la petite histoire.
Et c'est donc cette même année que NINCO propose sa deuxième voiture de rallye après la Clio 16s, sa 1ère WRC.
Cette Celica ST205 appelée Celica GT-Four pour ses 4 roues motrices, a été présentée en février lors du salon du jouet de Nuremberg. C'est la 4ème voiture produite par NINCO, et comme avec les DTM, la marque espagnole sort d'emblée la voiture dans deux livrées différentes.
La "Castrol", référence 50109, qui reprend les fameuses couleurs officielles du Team Toyota et la "Esso", référence 50110, qui reproduit la voiture roulant dans le championnat Italien.
Une fois de plus, on pouvait donc rouler avec les voitures qui couraient au même moment en compétition à l'échelle 1, pas mal non ?
Plusieurs nouveautés et innovations marquent l'arrivée des Celica :
- le plus visible, elles sont livrées dans une boite plastique transparente, fixées sur un socle en plastique. Plus facile à choisir dans le magasin, plus vendeur et beaucoup plus sympa à exposer ! Ça parait tellement évident maintenant, mais peu de fabricants y avaient pensé et les autres marques feront pareil par la suite.
- On trouve dans chaque voitures deux planches d'autocollants qui permettent de choisir quelle version on va reproduire : Auriol à Monaco ou Kankkhunen en Australie pour la Castol. Tabaton ou Aghini pour la Esso. Cette particularité ne sera pas reprise sur les autres modèles.
- Enfin, le châssis n'est plus plat comme sur les DTM mais nervuré pour descendre le moteur plus proche de la piste. Si à l'époque la comparaison avec la Celica SCX sortie en même temps agitait les sloteur espagnols quand au respect des proportions, sur la piste la Ninco remportait allègrement tous les suffrages.. et les courses ! (Source : Livre Ninco 1993-2003)
Et c'est vrai qu'elle a une sacré allure sur circuit cette Celica.
Le modèle pris en photo ici a beaucoup roulé, on y aperçoit les stigmates des courses passée. Le contour des stickers est noirci, mais ils ne se décollent pas malgré les nombreux chocs et manipulations. Les rétros, moulés dans la masse et l'aileron sont bien en place. J'ai également fixé le moteur avec du scotch renforcé, aujourd'hui on pourrait faire un petit trou sur le côté du support moteur pour y fixer une vis.
Une dernière nouveauté sur cette voiture, la touche finale grâce aux emblématiques jantes OZ racing, tampographiées, apparues seulement quelques mois plus tôt sur la série spéciale de la Clio 16s référence 50108, , Clio Catalunya-Costa Brava.
Allez Didier, fais rouler la bête et on oubliera cette histoire de Turbo...
bon souvenirs, mais pas que puisqu'on roule encore avec...