Une fois n'est pas coutume, c'est moi qui teste une auto aujourd'hui : du gros rouge qui tâche, du proto de la belle époque : la Ferrari 512 longue queue n°6 du Mans 1970 produite par Flyslot. Il s'agit donc de la nouvelle mouture de la 512, une auto sortie sous de nombreuses livrées sous l'ère Fly.
C'est à la fois du vieux puisque l'auto est bien connue des sloteurs mais aussi du neuf car le châssis a totalement été revu passant ainsi d'une transmission transversale à une transmission en ligne. A noter aussi le retour de la production des Flyslot en Espagne après une escapade de quelques mois en Chine. C'est pourquoi un petit comparatif avec "l'ancienne" Ferrari 512 Fly me parait judicieux.
A noter aussi : cette nouvelle 512 est vendue à petit prix, comme la récente Porsche 917 aux alentours de 30€, le prix moyen d'une Flyslot se situant plutôt aux alentours de 46€.
Voici donc notre 512 Flyslot :
La peinture est propre et nette, toutefois un peu plus épaisse que sur l'ancienne version et également plus vermillon.
Les tampos par contre me semblent moins fines et j'en ai même une ratée sur mon auto, mais dans l'ensemble, ça se tient dans la moyenne de ce que Fly nous propose depuis des années.
Nous avons entre les mains une auto "low cost" et ça se voit quand on commence à bien regarder les détails : pas d'essuie-glace, pas de pastilles pour simuler les phares, pas de dérives, un rétro noir, et surtout un habitacle très sommaire avec un pilote et son volant moulé dans la masse. Heureusement, les 12 cylindres sont encore présents et sont du même niveau de finition que sur l'ancienne version. De même, les jantes sont aussi jolies même si les pneus ont perdu leurs marquages manufacturier.
Photos avec à gauche la Fly, et à droite la Flyslot :
Ouvrons maintenant l'auto.
Comme promis, on découvre le nouveau châssis avec sa transmission en ligne. Le moteur est toujours un Mabuschi 18.000 trs mais il a perdu sa bande noire caractéristique de nombreuse Fly. Le pignon et la couronne sont en plastique (le pignon métal n'existe plus chez Flyslot, on dirait, dommage!) .......ce plastique gris qui ne m'inspire pas confiance suite à quelques mésaventures avec les autos équipées de ces pièces. Il me semble plus tendre et plus fragile que le plastique des couronnes transversales associées aux pignons métal des anciennes Fly. Bref, attendons de voir ce que donne le rodage et le roulage. Méfiant, je vais toutefois réduire le rodage au strict minimum : 10mn à 5V puis graissage.
Gros plan sur la transmission (graissée par mes soins car pas de graisse présente en sortie de boite).
En piste maintenant :
Tiens donc! Quel silence pour une 512!
Habitué depuis longtemps au bruit caractéristique des Fly transversales (que l'on peut facilement atténuer avec un bon rodage), quelle bonne surprise de voir évoluer notre 512 sans bruit ou presque. Vraiment agréable! Les pneus d'origine sont bons et l'auto évolue sainement avec absolument toutes ses pièces d'origine (sauf les aimants) sur notre Scalex Sport. Je retrouve beaucoup de sensations connues avec l'ancienne version (un arrière train un peu baladeur) mais la transmission en ligne me séduit. J'avais peur de perdre beaucoup en réactivité mais non : les accélérations demeurent franches. Seul le frein est un peu moins vif : normal.
L'auto me semble même plus saine que sa grande soeur de l'ère Fly. Je teste les deux et je confirme : mieux équilibrée du fait du moteur in-line, notre petite dernière sort mieux des courbes.
Le passage en pneus NSR Ultragrip à l'arrière confirmera encore : c'est du tout bon! Sortie de boite, elle est tout à fait dans les temps d'une 512 transversale avec couronne Slot-It et pneus bien rodés. Un moteur plus pêchu et une transmission option feront sans doute de cette nouvelle Flyslot une sérieuse concurrente dans les courses de club.
En conclusion : à ce prix, une finition certes moins fine que l'ancienne version mais un châssis séduisant et efficace qui va plaire aux préparateurs. Une très bonne base donc. Le retour des pièces détachées Flyslot est également une bonne nouvelle avec sans doute dans les semaines qui viennent les jantes et le châssis de cette 512 dispos au détail.