Alors, voici les étapes de montage/bidouillage pour cette Porsche 356 quelque peu vieillie 
D'abord, c'est démontage...

...et décapage... Ca c'est bien galère : alcool à brûler au début (24h), puis on passe au liquide de frein (24h aussi), avec brossage, grattage, etc.
Pendant que ça trempait, j'ai peins le pilote (+ virer la visière du casque et le foulard gay du pilote
)

Vu ce que je voulais faire, j'ai laissé tomber. Je m'en suis arrêté là. C'est tout de même lisse au toucher, puisque poncé et reponcé (au 800) :

Question pilote et cockpit, ça donne ça (en fait, après j'ai pris le cockpit clair d'une autre Porsche) :

Ceci fait, plus qu'à "arranger" un peu la carrosserie à la Dremel + lame chauffée, pour faire les "trous de rouille" : sous les portières, aux gouttières du toit, au bas du pare-brise arrière, etc.
Et c'est la peinture : une sous-couche Julien pour plastique et un coup de peinture Julien "effet rouille"...
Là, on voit le masquage liquide du capot arrière et de la "bosse" du toit (faite en chauffant de l'intérieur avec une bougie + appui avec l'arrière rond d'un tournevis + un peu de peinture métal pour imiter la tôle à nu) + masquage normal du capot avant.

Et c'est la fameuse Etape du Sel
On mouille la carrosserie ; on saupoudre différents sels (de table, de cuisine, de mer) pour avoir différents grains ; on sèche doucement (sèche-cheveux, pour aller plus vite). L'eau faisant des gouttes régulières sur la peinture, ça a malheureusement piègé le sel trop régulièrement... La prochaine fois, j'humidifierai sans mouiller vraiment :

Un fois sec, plus qu'à peindre (ici en blanc cassé) :

Bêtise de débutant, j'ai mis deux couches, car la première couche couvrait difficilement la sous-couche "rouille"...
En fait, j'aurais dû ne mettre qu'une seule couche, car une fois sec j'aurais pu enlever plus facilement la peinture blanche.
A cause de mes 2 couches, après le brossage du sel, il est resté beaucoup de blanc, malgré que j'ai aussi poncé. Donc, ça a fait des "ronds" de rouille, au lieu d'avoir de grandes plaques de rouille... (les "points de rouille" sont aléatoires, avec cette technique, puisque déterminés par le saupoudrage de sel)
Bref !
Pendant que ça sèche, je bouine un peu les pneus, les jantes et le châssis. Ca donne moyennement, il n'y a pas assez de détails, comme sur une maquette, et les pastels tiennent difficilement (j'ai tout de même vernis le châssis, pour figer le tout) :

Une fois sec, masquage pour faire une aile et une portière "rapportées"... A noter que j'ai fait avec les peintures que j'avais (prévues pour d'autres voitures), donc ce n'est pas forcément génial. Si j'avais pu, j'aurais choisi un vert plus pâle.


Et voilà le travail ! 


Avec le pilote dans son cockpit un peu crade :

Plus qu'à découper les vitres (je voulais que les fenêtres conducteur et passager soient ouvertes), recoller vitrage et cockpit, remonter le châssis et (presque) toutes les petites pièces, casser un phare avant, filer un coup de poinçon dans le pare-brise pour imiter une fêlure, bouiner le tout (pièces chromées et vitrages)... et voilà la merveille 
