Voici donc le nouvau defi que je me suis lancer, une perle du design italien.
Une voiture, non, un chef d’œuvre que je n’ai toujours pas eu la chance de voir en realité. il faut dire que la belle est rare.
Toute en finesse, en courbure, et en pureté, elle n’en est pas moins agressive pour autant.
Une déesse en comparaison des ferrari ou aston de l’époque
Un peu d’histoire et de technique (élaboré a partir de différents articles repris sur le net)
En 1950 et 1951, Alfa Romeo remporta les deux premiers championnats du monde de Formule 1. Après ces victoires, le constructeur se retire officiellement de toute compétition automobile afin de se concentrer intégralement sur les modèles de route. A la fin des années 50, Alfa se remit à travailler sur un modèle de course, à la technique moins ambitieuse, le TZ1. Fait en collaboration avec Zagato, lancé en 1963 il est doté d’un petit quatre cylindres. Ce projet fut concrétisé grâce à la fondation d’Auto Delta (division sportive de la marque), le 4 mars de cette année-là. Alfa Romeo fit appel en 1966 à Carlo Chiti, figure emblématique de l’automobile italienne et au parcours impressionnant. En effet, il avait travaillé pour Ferrari, avant de partir et de participer à la création d’ATS. Ce recrutement faisait suite à la décision, l’année précédente, de faire revenir Alfa Romeo dans une nouvelle compétition automobile, capable de faire écho à son glorieux passé. Le nom de code de ce nouveau projet fut le 105.33. Un tout nouveau V8 de1995 cm3 fut développé pour l’occasion. Il est associé à une boîte six vitesses Colotti ultra-légère. Le châssis en polyester est constitué de deux châssis auxiliaires, longitudinaux à l’avant, et d’un autre transversal à l’arrière. Les 270 ch du petit huit cylindres, envoie la belle italienne à 300 km/h . La Tipo 33 est née, et fait ses grands débuts en 1967 en Belgique. Mais, elle est pénalisée sur les courses suivantes de soucis de fiabilité. Il faudra attendre 1968 et les 24 Heures de Daytona, pour juger les corrections apportées sur le moteur et le châssis, permettant à la 33/2 de gagner en performances et fiabilité. C’est d’ailleurs à cause de cette course, que la 33 fut affublée de son surnom, « la Daytona ». 30 exemplaires furent assemblés. Elle ne manqua pas de faire sensations dans la compétition des Sport-Prototypes, où la consécration arriva lors des 12 Heures de Sebring.
PRESENTATION
Le désir de dériver une version route de la Daytona naquit rapidement dans l’esprit de Carlo Chiti. C’était très ambitieux que de proposer une version homologuée d’un prototype si poussé ; mais ce projet fou vit rapidement le jour. Le premier concept fut présenté au public en 1967, au Sportcar Show de Monza, avant une exposition plus officielle au Salon de Turin. Le prix fut démentiel, et atteint presque les 10 millions de lires ! Combiné à une trop grande complexité de fabrication, seuls 18 exemplaires furent construits (dont cinq ayant servi à des études de style) chez Marazzi à Milan, bien loin des 50 exemplaires prévus initialement. De quoi expliquer la cote hallucinante de cette 33 Stradale… Les numéros de châssis allèrent de 750 33 101 au 117, avec pour seule exception le 13ème qui fut baptisé 33. Superstitieux ces italiens… Franco Scaglione modifia un peu le dessin de la Tipo, de façon subtile sans jamais trahir l’idée de départ. L’empattement est allongé de dix centimètres pour gagner en espace à l’intérieur du cockpit, auquel on accède par les portes qui se soulèvent, nous gratifiant au passage d’une cinématique extraordinaire. Les feux avant et la calandre sont modifiés et le dessin arrière est plus arrondi, moins torturé. Incroyablement basse, elle n’atteint pas le mètre de haut, campée sur ces jantes 13 pouces. Un vrai prototype homologué pour la route ! A bien égards, l’inspiration qu’elle fut pour la 8C compétition est visible. Elle fut également pour bien d’autres… Bien sûr, pour rappeler la filiation au modèle de course, la tradition veut que le trèfle soit rappelé sur les ailes de l’Alfa Romeo. Impossible de ne pas mentionner le moteur visible de l’extérieur, quelle œuvre d’art… L’intérieur ne fait pas dans l’excès mais a le don pour mettre dans l’ambiance sportive. Plusieurs compteurs sont situés au milieu de l’habitacle dont le compte-tour qui n’hésite pas à atteindre les 10.000 tr/min.